On ne devrait jamais glander sur l’Internet en attendant une femme de ménage

Oui, on ne devrait jamais glander sur l’Internet en attendant une femme de ménage, car même si l’on ne s’appelle pas Dominique Strauss Kahn, ça peut conduire à des réactions idiotes, comme ouvrir un blog.

En ce qui me concerne, c’était hier. J’attendais depuis un certain temps l’arrivée de la femme de ménage, retardée par un état encore plus pathétique qu’à l’ordinaire des conditions de circulation en petite couronne. A force de tuer le temps, je commençais à m’ennuyer ferme, situation propre à l’introspection et à l’auto-apitoiement sur ma condition de quadragénaire tardif (entendre, plus près de la fin de la décennie que du début), et des quelques caractéristiques y afférentes, parmi lesquelles une surcharge pondérale certes raisonnable (« IMC normal » à en croire la WII Fit) mais particulièrement ennuyeuse, compte tenu de mon statut de coureur d’Ultrafond (donc, devant souvent trimbaler les kilos en trop pendant bien plus que les 42.195 kilomètres du Marathon).

Ouais, j’me trouve trop gros et ça me prend la tête, mec. Donc, en attendant la femme de ménage, je rumine. Trop gros, trop gras. Trop con (quand on fait dans l’auto-dénigrement, autant y aller à fond). Et une expression me vient, évidente comme à tout lecteur de fan-fictions autour du Potterverse (l’univers d’Harry Potter, pour ceux qui n’ont pas tout suivi, ce qui est tout à fait concevable).

Greasy Git.

Que ce ne soient que les cheveux de Severus Snape (« Rogue » in French, mais je ne lis des fanfics qu’en anglais, il me reste un peu de sens du décorum, tout de même) qui soient gras, mais baste ! Puis que je suis un crétin graisseux, allons-y donc. Le nom est libre sur Canalblog, et en quelques clics, voici un journal intime de plus.

Le Greasy Git c’est moi.

L’autre, à droite, c’est Alan Rickman.

Et ici, ça deviendra ce que ça deviendra, on verra bien...